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CAN 2021 : Les Etalons en 8es au petit trot

 

Ouf, on peut maintenant respirer !

 

Pour leur troisième et dernière sortie du groupe A de la CAN 2021, les Etalons ont été contraints au partage des points avec l’Ethiopie par le score final d’un but partout.

 

 

Un nul qui a suffi au bonheur de notre Onze national puisque dans l’autre match de la poule, le Cameroun et le Cap-Vert se sont quittés dos à dos par le même résultat nul.

 

Avec le même nombre de points que les Cap-Verdiens, les Burkinabè arrachent donc la qualification directe pour les huitièmes de final à la faveur de leur victoire à la confrontation directe.

 

Mais Dieu, que ce fut poussif !

 

Alors que plus d’un s’attendait à ce que les Etalons surclassent les Walyas d’Ethiopie, on a plutôt assisté à une prestation approximative presque quelconque de la part de Bertrand Traoré et de ses coéquipiers.

 

Insuffisance d’engagement, passes peu précises et attaque à la peine, à l’image du capitaine Bertrand Traoré.

 

Force est de reconnaître que la copie présentée par le coach Kamou Malo était pâlichonne. 

 

En effet, en trois sorties, ses protégés n’ont pas montré un visage étincelant. Bien au contraire. Et on tremble pour la suite de la compétition.

 

Certes à partir des huitièmes de finale avec les matchs à élimination directe, les Etalons peuvent, sur un coup du sort, poursuivre leur parcours au petit trot. Mais à condition de relever considérablement le niveau du jeu, d’être plus rigoureux et d’avoir le cœur à l’ouvrage.

 

En seront-ils capables dimanche prochain face au deuxième du groupe C, composé du Maroc, du Ghana, du Gabon et des Comores dont le dénouement final sera connu aujourd’hui ?

 

Mais doit-on condamner l’équipe burkinabè sans possibilité de rémission quand on voit qu’en dehors du Cameroun, pays organisateur, et du Nigeria qui semblent survoler leurs adversaires, presque tous les gros bras du football africain connaissent des difficultés à cette 33e CAN ?

 

Qui aurait cru, par exemple, que dimanche dernier le Nzalang Nacional de la Guinée équatoriale ferait mordre la poussière aux Fennecs d’Algérie, champions en titre et qui étaient jusque-là des candidats sérieux à leur propre succession ?

 

Qui aurait cru également que les Leone Stars de la Sierra Leone tiendraient les Eléphants de la Côte d’Ivoire en échec par un jeu égal ?

 

Quid du Sénégal, de l’Egypte ou du Ghana qui rament tels des galériens  laissant présager que certains ténors ne pourront pas passer l’essoreuse du premier tour ?

 

Il faut maintenant espérer qu’après ce saut plutôt éprouvant du premier obstacle, les Poulains de Kamou Malo sauront puiser dans leurs ressources tout ce qu’il y a de nécessaire pour galoper vers Dame Coupe qui sait être capricieuse et ne se donne qu’à celui qui la veut le plus.

 

 

 

Alain Saint Robespierre

 

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