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Une lettre pour Laye : Un bataillon de colonels à l’assaut de Kosyam

 

 

 

Cher Wambi,

 

Comme tu le sais déjà, l’ancien président de l’Assemblée nationale et président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Alassane Bala Sakandé, a passé la journée du dimanche 27 mars 2022 au camp Paspanga de la gendarmerie nationale.

 

 

Si au départ cette arrestation était vue comme une rumeur, elle a vite été confirmée dans un communiqué par les conseils de Bala que sont l’ancien bâtonnier Me Antoinette Ouédraogo et Me Dieudonné Willy du cabinet Sissili Conseils. Les deux avocats précisaient que « pour tous les griefs, il lui [Alassane Bala Sakandé] est reproché ses propos tenus lors de la conférence de presse de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), tenue le 24 mars 2022 ». Tu te souviens que lors de cette rencontre avec les médias, le président du MPP avait une fois encore appelé à la libération de Roch Marc Christian Kaboré qui est en résidence surveillée depuis qu’il a été renversé par les militaires le 24 janvier 2022. Après son interrogatoire, Bala a été finalement autorisé à regagner son domicile vers 19h20.

 

Mais comment s’est passée cette interpellation de l’ex-président du Parlement ?

 

Tout a commencé le samedi 26 mars lorsque peu après 20h des éléments de la gendarmerie nationale sont arrivés chez l’homme politique et ont informé sa famille qu’ils étaient venus pour « causer » avec lui. Mais ce n’est que le lendemain dimanche que Bala s’est présenté à eux et a demandé à voir ses avocats.  Finalement c’est autour de 8h que le président du MPP, accompagné de ses avocats, est arrivé au camp Paspanga.

 

Son audition a débuté vers 11 heures et a duré un peu plus d’une heure et tout a été consigné dans un cahier d’auditions. Après, il a fallu poireauter, attendre les instructions jusque dans la nuit.

 

Pour ses avocats, Bala n’était pas en garde-à-vue puisque son interpellation n’a pas respecté la règle en la matière. Pour eux, il s’agit purement et simplement d’une arrestation car l’ordre serait venu de la hiérarchie sécuritaire. Et dans le cas d’espèce, s’il devait y avoir une instruction judiciaire, c’est le ministre de la Sécurité qui devait saisir son collègue de la Justice qui à son tour touche mot au procureur général. C’est ce dernier qui devait saisir le procureur du Faso, compétent, pour lui demander d’engager des poursuites. Le procureur du Faso peut alors entendre lui-même la personne à poursuivre ou confier le dossier à des officiers de police judiciaire (gendarmes ou policiers) afin qu’ils entendent le mis en cause.

 

Les avocats du président du MPP sont formels, la procédure n’a pas été respectée car ils soutiennent que le procureur du Faso a été mis devant le fait accompli. Il a reçu un compte-rendu mais n’a pas donné l’ordre de poursuivre la procédure puisqu’au final rien n’a été retenu contre Bala.

 

Cher Wambi, alors qu’il était à la gendarmerie, une délégation de son parti est passée pour lui rendre visite mais elle n’a pas été autorisée à le rencontrer. La journée s’annonçant longue, la famille de l’interpellé a été autorisée à lui apporter de quoi se mettre sous la dent.

 

Lorsqu’il a été libéré vers 19h20, Alassane Bala Sakandé a regagné son domicile toujours en compagnie de ses avocats.

 

Les pandores avaient prévenu qu’ils viendraient le chercher dès qu’ils auraient besoin de lui mais depuis lors ils ne se sont plus manifestés.

 

 

 

Cher Wambi, j’ai vu passer ce qu’ils appellent dans leur jargon un « message porté » émanant du ministère d’Etat en charge de la Défense nationale et des Anciens Combattants. Adressé au chef d’état-major général des armées, ce message convie « tous colonels et colonels majors » à une audience avec le chef de l’Etat. Cette rencontre était prévue pour hier, jeudi 31 mars 2022 à Kosyam.

 

Je ne sais pas combien ils étaient à cette rencontre, mais si tous les officiers supérieurs concernés devaient répondre présent, ce n’est pas moins de 400 personnes qui auront convergé à la présidence du Faso. Autant dire que c’est un véritable bataillon qui était à l’assaut de Kosyam.

 

Alors que se sont-ils dit à cette rencontre ? Cher cousin, il faut être dans le secret des dieux pour le savoir. Mais j’imagine qu’ils ont sans doute abordé la question du dégraissement. Que dis-je, de l’amenuisement des effectifs des officiers supérieurs des Forces armées nationales (FAN).

 

En effet, dans une note datée du 16 mars dernier, le colonel major David Kabré, chef d’état-major général des armées, avait, dans le souci d’établir un équilibre entre les emplois et les effectifs des officiers supérieurs des FAN, annoncé l’application d’une mesure d’amenuisement desdits effectifs.

 

Ainsi, le patron de l’armée avait demandé l’établissement de la liste des tous les officiers supérieurs admissibles à la retraite courant 2023-2024 et volontaires pour un départ anticipé à la retraite. Précision de taille, le personnel retenu bénéficiera de l’indemnité de départ à la retraite à titre exceptionnel.

 

Il est vrai que comme les jeunes ont pris le pouvoir politique et militaire, la présence de ceux qui ont des barrettes jusqu’à la mâchoire peut être problématique. C’est pourquoi il urge de trouver une solution à cette pléthore de galonnés qui peut être un problème même dans la lutte contre le terrorisme.

 

Cher Wambi, depuis la validation de leur mandat, les parlementaires de l’Assemblée législative de transition (ALT) sont en train de se mettre en ordre de bataille pour bien accomplir leur rôle. Un comité avait été mis en place pour élaborer un projet de règlement intérieur du Parlement. Aux dernières nouvelles, ledit comité aurait débuté ses travaux le lundi dernier pour une durée de 5 jours. En conséquence, c’est ce vendredi 1er avril que ce comité devrait terminer ses travaux. Sans doute que dans le document qui sera proposé, il y aura le montant des émoluments des membres du Parlement ainsi que les indemnités qu’ils percevront durant leur mandat. Mais j’imagine qu’avant, l’Exécutif et le Législatif se seront accordés sur les différents montants. Cela éviterait au premier de jouer à l’arbitre. Dans tous les cas, il revient au président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, de prendre un décret fixant définitivement tout cela.

 

Cher Wambi, loin de moi l’idée de dénier à qui que ce soit la liberté d’expression, et pour cause ! Mais lorsque la parole véhicule la haine viscérale de l’autre et devient un instrument de mise à mort politique, sociale et pourquoi pas physique, il y a de quoi s’en inquiéter pour la cohésion sociale et la concorde nationale dans un pays en proie au terrorisme et à une crise humanitaire sans précédent dans notre histoire. Il faut s’en inquiéter d’autant plus que  cette animosité aussi répugnante que condamnable, comme je l’ai constaté à travers le concert de désapprobations  sur les réseaux sociaux, est souvent l’œuvre de personnes soi-disant  du monde associatif mais dont les agissements sont aux antipodes de l’éthique de la société civile dont elles se réclament.

 

En effet, par ces temps qui courent, pour certains l’heure est aux dénonciations expéditives, aux persécutions et aux condamnations sans appel. 

 

J’ai été sidéré d’apprendre que des OSC de la région du Nord ont éructé depuis Ouahigouya contre la libération de Roch Marc Christian Kaboré.  Normal. Car si après tout, les uns ont le droit de réclamer l’élargissement du président déchu, les autres ont tout aussi le droit de s’inscrire dans une démarche opposée. Tout est une question d’arguments de droit. Et c’est ce qui a manqué chez les OSC du Nord, lors de leur conférence de presse de la semaine dernière.

 

On ne cessera de le répéter, si « l’enfant de Tuiré » constitue une menace pour la bonne marche de la transition, le gouvernement gagnerait à le faire savoir et à en apporter les preuves à l’opinion nationale et même internationale. 

 

A ce sujet, cher cousin, tu te rappelles que lors de son dernier Sommet extraordinaire  en date tenu à Accra, la CEDEAO a exigé, entre autres, la libération de Roch Marc Christian Kaboré. Dans sa réponse rendue publique hier, le gouvernement, dans un communiqué signé de son porte-parole, Lionel Bilgo, a annoncé que « des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité ». (Lire page 2). Pour l’apaisement du climat social, on ne peut que s’en réjouir et s’en féliciter contrairement à la rhétorique incendiaire  de certains leaders d’OSC. Comme ce fut le cas avec le M21 ou  l’APP, le 30 mars dernier.

 

En effet, ils  n’ont pas trouvé mieux à faire que d’appeler à la suspension du MPP. S’érigeant en véritable procureur, le premier responsable du M21, Marcel Tankoano, a même requis une période d’inéligibilité de cinq à vingt ans contre certains responsables de l’ancien parti au pouvoir. 

 

Cher Wambi, vraiment ils n’ont qu’à quitter dans ça, comme qui dirait. Avaient-ils vraiment besoin d’aller à de telles extrémités pour exprimer leur dévotion au pouvoir actuel ?

 

En 2015, des Burkinabè, jouissant de leurs droits civiques ont été exclus de l’élection présidentielle. Mais où est-ce que tout cela nous a conduits ?

 

Au demeurant, les grandes orgues de la restauration et de la sauvegarde ne rendent pas service à Damiba à travers de telles vociférations. Elles gagneraient à poursuivre leur zèle de courtisans sans pour autant perdre ni la raison ni leur âme. 

 

A présent,  cher Wambi, je t’invite à feuilleter avec moi le carnet secret de Tipoko l’Intrigante.

 

 

 

- La situation sécuritaire semble se dégrader de jour en jour dans la région du Centre-Nord.  En témoigne la recrudescence des attaques terroristes et l’accroissement du nombre de nouvelles personnes déplacées internes, d’établissements scolaires et de centres de santé fermés. Après avoir contraint des milliers d’habitants et de personnes déplacées internes à déguerpir des villages de Bourzanga dans le Bam, notamment à Namsiguia, puis de Namissiguima et de Barsalogho dans le Sanmatenga, les groupes armés terroristes ont désormais ciblé Pissila, une commune rurale stratégique traversée par la route nationale n° 3 Ouaga-Kaya-Dori et située à une trentaine de kilomètres de Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord et de la province du Sanmatenga. Profitant de la délocalisation du poste de gendarmerie de Ouanobian, les forces du Mal ont, lors d’une incursion terroriste le dimanche 27 mars 2022, lancé un ultimatum de 3 jours aux populations  de plusieurs villages dont Ouanobian et Doaga de déguerpir sous peine de représailles.

 

Dans la soirée du mardi 29 mars 2022, les groupes armés terroristes ont mis leur menace à exécution à travers une attaque ciblée contre les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Doaga. Après avoir assassiné un des leaders des VDP dudit village du nom de Nebyinga Ouédraogo, âgé de 55 ans, les forces du Mal ont incendié des habitations, des greniers, des lieux de commerce, des infrastructures de l’école primaire et du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) et pillé des boutiques. Dans l’attente d’une intervention des forces de défense et de sécurité afin de leur permettre d’enlever la dépouille du VDP assassiné et de quitter leur village, la population de Doaga va subir pour la seconde journée successive une incursion des terroristes ;  à l’aide de grenades, selon des témoignages, les fous d’Allah ont attaqué vers 19 heures des concessions dans lesquelles étaient terrés des civils. Selon des sources concordantes, 10 personnes dans une première famille et 3 autres dans une seconde famille ont trouvé la mort à la suite de cette attaque terroriste ; l’on dénombre parmi les 13 civils assassinés des femmes. 4 personnes ont  été également grièvement blessées.

 

Ne sachant plus à quel saint se vouer, les forces vives de Pissila sollicitent des nouvelles autorités la prise urgente   de mesures sécuritaires fortes afin de sauver leur commune qui a tant souffert et continue de souffrir du terrorisme. Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le Centre-Nord, le mouvement « Appel de Kaya », qui regroupe des structures de la société civile et des associations de ressortissants des communes en proie aux attaques terroristes, entend donner de la voix dans les prochains jours pour interpeller le président Paul Henri Sandaogo Damiba et son gouvernement.

 

Des individus armés ont perpétré une attaque terroriste à Kourpelé, un village de Kongoussi situé à une quinzaine de kilomètres du centre-ville, dans la soirée du mercredi 30 mars dernier.  Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. Selon les informations, les visiteurs indélicats ont incendié les installations d'une antenne de téléphonie mobile et des débits de boissons dans ledit  village.

 

 

 

- On ne peut que tomber des nues en apprenant cette histoire rocambolesque rapportée par un client d’une banque de la place à Ouagadougou. Titulaire d’un compte d’épargne dans l’établissement financier en question, le client qui voulait savoir la position de son compte a été purement et simplement prié d’utiliser l’application mobile banking ou les services d’un opérateur de téléphonie mobile pour connaître le solde de son compte d’épargne. Pourtant il n’a jamais souscrit à une telle possibilité. Malgré ses supplications, sa demande a été vaine. Le client a été bien obligé de quitter les lieux sans avoir la moindre idée de la position de son compte, surtout qu’il n’entend pas souscrire aux services de l’opérateur de téléphonie mobile pour avoir ses informations bancaires.

 

Alors, l’association professionnelle des banques et établissements financiers est interpellée sur cette question. Est-ce normal ce que ce client a subi dans sa banque ? Nous attendons d’être situés.

 

Auguste aréopage d’archevêques, d’évêques, de prêtres, de religieux et de religieuses, mercredi 30 mars nuit, dans la famille Ki à la cité SOCOGIB et hier jeudi 31 à partir de 9 heures en l’église Saint-Camille de Ouagadougou. C’est en ces lieux que ce sont déroulées respectivement la veillée de prière et la messe de requiem de Mme Joséphat Thérèse Ki née Drabo, mère de l’évêque de Dédougou, Prosper Ki, rappelée à Dieu le 27 mars à Ouagadougou à l’âge de 83 ans.

 

Institutrice à la retraite, elle était également mère d’Edmond Ki, ministre des Finances sous le CMRPN.

 

L’inhumation a eu lieu dans le caveau familial au cimetière municipal de Ouagadougou.

 

Dans le même registre du départ des anciens serviteurs de l’Etat, notons celui de l’ancien diplomate, Pierre Guigmendé qui s’est endormi le 16 mars dernier à Montréal dans sa 92e année.

 

La dépouille mortelle est revenue hier au Faso en fin de soirée. S’ensuivra une veillée de prière ce vendredi à partir de 20 heures en son domicile familial de Bilbalgho puis une messe de requiem samedi à partir de 8 heures à la paroisse Jean XXIII.

 

A partir de 10 heures, départ pour son Koupèla natal pour l’inhumation. 

 

 

 

- C’est en principe aujourd’hui que s’ouvre à partir de 14 heures au palais des Sports l’assemblée générale constitutive des démissionnaires du MPP. Les travaux de cette première journée seront consacrés, entre autres, à l’examen des statuts et règlement intérieur, du manifeste et des couleurs du futur parti.

 

Le clou de la cérémonie interviendra demain samedi à partir de 10 heures avec la lecture et l’adoption des textes fondamentaux de la nouvelle formation politique.

 

 

 

- « La tragédie de l’entourage présidentiel ». C’est le nouvel ouvrage, cinquième du genre, que vient de mettre sur le marché du livre Boureima Jérémie Sigué, fondateur des « Editions le Pays ». Constituée de 133 pages, l’œuvre traite du phénomène de la courtisanerie et de l’influence des premières dames sur les chefs d’Etat.

 

 

 

- Dans un communiqué publié depuis le 25 mars dernier, le président du présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) informait les fidèles musulmans que c’est ce soir à 17h30 que vont se réunir les membres de la commission lune, au siège de ladite fédération à la Trame d’accueil de Ouaga 2000. Cette commission va observer l’apparition ou non du croissant lunaire qui doit marquer la fin du mois de châabane et par conséquent annoncer le début du ramadan. En fait, ce vendredi 1er avril correspond au 29e jour du mois hégirien susnommé et l’apparition de la lune signifierait qu’il prend ainsi fin et que demain samedi sera le premier jour de ramadan. Mais au cas où il n’y aurait pas de croissant lunaire, il est recommandé de compléter le mois à 30 jours, vu que c’est la durée maximale des mois dans ce calendrier musulman. Si c’est donc ce cas de figure qui se présente, les fidèles entameront la première journée du jeûne le dimanche 3 avril du calendrier grégorien.  

 

 

 

- Depuis  un certain temps, les usagers de l'une des sociétés de téléphonie  mobile de la place rencontrent d'énormes  soucis dans leurs transactions. Si ce n'est la messagerie de transfert ou de réception d'argent qui est inopérante, ce sont les mégas qui sont simplement  passés par pertes et profits au grand dam du consommateur. Et, comble du mépris, non seulement  le service "Clientèle" reste muet, mais aussi aucun avis n'est adressé  aux usagers pour expliquer les dysfonctionnements en cours. Si ce n'est pas un manque  d'élégance de ladite société, ça y ressemble fort, surtout que bien des abonnés  sont lésés. Arcep, vole à notre secours !

 

 

 

-Des individus armés ont perpétré une attaque terroriste à Kourpelé, Un village de Kongoussi situé à une quinzaine de kilomètres du centre-ville, dans la soirée du mercredi 30 mars dernier.  Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n'a été enregistrée. Selon les informations, les visiteurs indélicats ont incendié les installations d'une antenne de téléphonie mobile et des débits de boissons dans ledit  village.

 

 

 

Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."

 

 

 

Ainsi va  la vie.

 

Au revoir.

 

 

 

Ton cousin

 

 Passek Taalé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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