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Réquisitions saccage de maquis à Béguédo : De la relaxe à 36 mois de prison ferme

 

Du 4 au 6 mai 2022 a eu lieu, au Tribunal de grande instance de Tenkodogo, le procès des 26 personnes impliquées dans le saccage des maquis et débits de boissons à Béguédo. Au terme de 72 heures de débats sanctionnés par les réquisitions du ministère public qui demande des sanctions allant à 36 mois de prison ferme ainsi que des amendes, la Chambre correctionnelle de ladite juridiction se prononcera sur le sort des mis en cause le 20 mai prochain.

 

 

 

 

Dans l’affaire de saccage des maquis et débits de boissons à Béguédo, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Tenkodogo a requis 36 mois de prison ferme et 1 million de francs CFA d’amende contre 10 prévenus. Il a aussi demandé 12 mois de prison ferme et 500 000 francs CFA d’amende à l’encontre de 5 autres mis en cause. Le parquet a également souhaité que la Chambre correctionnelle du TGI de Tenkodogo prononce contre 6 autres personnes une peine de 12 mois de prison assortie de sursis. Les 5 prévenus restants, selon celui qui a l’opportunité des poursuites, peuvent être relaxés pour infractions non constituées. Parmi cette dernière vague, un élève de 16 ans, donc mineur, qui doit être mis en liberté, motif pris de ce que la juridiction ci-dessus citée n’est pas compétente pour le juger.

 

 

Estimant que ses clients ont subi des préjudices moral, économique et financier, l’avocat des parties civiles a réclamé, en cas de condamnations des prévenus, environ 200 millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts. Outre cette sanction pécuniaire, le conseil des victimes s’attend à ce que le tribunal inflige aux personnes mises en examen des peines exemplaires et dissuasives en vue de décourager ‘’la justice privée’’. Du côté de la défense, les hommes en robes noires croient que la réclamation formulée par le camp adverse est exorbitante et que ce procès ne doit pas être l’occasion pour certains de s’enrichir. Pour eux, excepté un tenancier, les autres gérants de maquis et de bars n’avaient aucun document leur permettant d’exercer leur métier. Ils ont aussi fustigé le piteux état du matériel de travail saccagé. Mais le dernier mot revient à présent à la Chambre correctionnelle du TGI de Tenkodogo qui donnera son verdict le 20 mai 2022.

 

 

 

Synthèse A.D.  

 

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