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Archidiocèse de Bobo : Retour à Dieu de l’abbé André Ouattara

L’archidiocèse de Bobo-Dioulasso  perd un de ses grands serviteurs en la personne de l’abbé André Ouattara. La triste nouvelle qui a été annoncée hier lundi en début de matinée a plongé la grande famille chrétienne et aussi les membres de ces nombreuses structures dont il était membre dans une profonde consternation.

 

 

La nouvelle avait visiblement du mal à passer. Ils étaient encore nombreux à se demander hier dans la matinée, ce qui leur arrivait à l’annonce du décès de l’abbé André Ouattara. On le savait malade depuis un certain temps mais personne n’osait imaginer que les jours étaient désormais comptés pour ce serviteur de Dieu.

Lui qui a officié en juin dernier sa dernière  messe à l’église du secteur 25 et qui continuait à consacrer ses dernières énergies au service de Dieu et de la communauté chrétienne. L’abbé André Ouattara a en effet rendu son dernier souffle hier dans la matinée à Bobo-Dioulasso. Cette ville qui l’a vu grandir et qu’il n’a jamais cessé d’aimer à travers ses multiples actions dans la formation des jeunes pour leur plein épanouissement.

En 1975, le diocèse de Bobo, dans le cadre de son apostolat auprès des jeunes, mit sur pied une structure de rencontre et d’animation dénommée Faso Djigui et dirigée par l’abbé André Ouattara. L’homme s’était également illustré dans le milieu du sport. Ancien joueur de l’USFRAN, il sera sélectionné en 1965 dans l’équipe des Etalons. On retiendra de lui, sa pointe de vitesse remarquable sur le terrain et qui lui vaudra le surnom de Caravelle.

Dans un passé très récent, l’abbé André Ouattara sera mis à contribution pour sauver l’équipe des cheminots en pleine turbulence. Mais rien n’y fit. Le président qu’il était a fait ce qu’il a pu sans pour autant parvenir, avec les moyens presque insignifiants mis à sa disposition, à sauver les cheminots aujourd’hui relégués en D3.

Président du groupe de recherche et d’action pour le développement intégré (GRADI), l’abbé André Ouattara était également l’un des initiateurs de la foire internationale de Bobo (FIBO) qui a lieu tous les deux ans. Président du comité d’organisation des différentes éditions de la manifestation,  il avait à cœur de faire de la FIBO un rendez-vous incontournable pour les exportateurs africains afin de donner à Bobo sa réputation de ville carrefour. 

Le décès de l’abbé André Ouattara constitue sans nul doute une grande perte pour toute la ville de Sya et aussi pour ses localités environnantes avec lesquelles le défunt avait toujours su entretenir d’excellents rapports dans la foi chrétienne. 

A 79 ans (né le 20 février 1943), l’abbé André Ouattara s’en est allé laissant derrière lui la grande famille diocésaine ainsi que les nombreux parents, amis connaissances et collaborateurs dans une profonde tristesse. Que le Seigneur, dans sa miséricorde infinie, accueille son serviteur dans sa demeure éternelle. Amen.

 

Jonas Apollinaire Kaboré

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