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Crise sécuritaire au Burkina : Le CES à la recherche de stratégies endogènes

Le Conseil économique et social (CES) a ouvert officiellement, le mardi 12 juillet 2022, sa première session ordinaire de l’année sous le thème : «Restauration de la sécurité et maintien d’une paix durable au Burkina Faso : Quelles stratégies et actions endogènes et exclusives ?». Durant 28 jours de travaux, les participants déboucheront sur des recommandations qui permettront d’accompagner les premières autorités du pays dans leur quête permanente de  stratégies claires et d’actions concrètes pour faire face à la crise sécuritaire.

 

 

Longtemps considéré comme un havre de paix, le Burkina Faso, depuis 2015 est pris au piège des attaques terroristes. Cette crise s’est exacerbée, contraignant les autorités à décréter depuis janvier 2019, l’état d’urgence dans six des treize régions que compte le pays.  Face à cette situation, les autorités n’ont pas tari d’ingéniosité. Elles ont consenti d’importants efforts et multiplié les stratégies afin de sortir le pays des affres de l’insécurité et de la violence. La situation est restée grave et les défis immenses. Ce constat interpelle tous les Burkinabè, gouvernants et gouvernés. En clair, il y a urgence à trouver des solutions afin de sceller une union sacrée de tous les Burkinabè pour sauver la patrie.

Ainsi conscient que la question de l’insécurité est une préoccupation majeure qui interpelle tout citoyen burkinabè, le CES a décidé de jouer sa partition. C’est la raison pour laquelle il a consacré sa première session de l’année 2022 à une réflexion approfondie sur les stratégies et actions endogènes et inclusives à même d’assurer la sécurité et une paix durable au Burkina Faso. «L’heure est grave. Et vous avez fait montre d’une grande clairvoyance. Vous avez appris qu’au stade où nous sommes, nous devons nous convaincre tous que notre priorité, c’est d’unir et d’armer nos cœurs et nos esprits dans la recherche de solutions pour le recouvrement de l’intégrité de notre territoire et l’avènement d’un Burkina de paix, réconcilié avec lui-même » a lancé le président du CES, Bonaventure D. Ouédraogo aux participants.

Si toutefois Bonaventure D. Ouédraogo s’est réjoui du choix du thème qu’il qualifie d’actuel et de pertinent, il n’a pas pour autant manqué de rappeler aux conseillers, que même si le terrorisme est évolutif et changeant, de nombreuses réflexions assorties de suggestions et de recommandations ont déjà été faites par des instances, des organisations, des hommes et femmes de grande  qualité et de référence.  De ce fait, il a exhorté les participants, à oser sortir des sentiers battus, à aller au-delà des formules classiques, afin d’être concrets et pragmatiques en proposant à l’exécutif des stratégies claires et des actions concrètes pour faire face à la crise.

 Les travaux se tiendront sur 28 jours et prendront en compte les 90 compétences du CES. Ces derniers vont s’appuyer sur les travaux de recherches déjà réalisés  sur le terrain par une commission de l’institution.

Par ailleurs, rendez-vous est pris dans 4 semaines pour livrer les grandes conclusions de cette session ordinaire.

 

Sidonie Zinkoné

Nadia Guéné 

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