Composition du nouveau gouvernement libyen : Discordance de ton au CNT
- Publié dans A la loupe
- Écrit par Administrator
- 1 Comment(s)
La formation du nouveau gouvernement en Libye devait en principe avoir lieu le dimanche 18 septembre 2011. Elle a été reportée sine die, faute d’accord au sein du Conseil national de transition (CNT).

Le feuilleton de l’été approche de plus en plus de son dernier épisode ; du moins dans sa première saison. Au regard de la tournure prise ces dernières heures par cette désormais bien fameuse «affaire DSK», tout semble indiquer qu’à moins d’un cataclysme juridique de toute dernière heure, le Procureur Cyrus Vance Jr jettera l’éponge : il abandonnera les charges contre le désormais grand boss du FMI. Ce n’est pas sans raison qu’il a décidé de convoquer successivement les deux protagonistes de cette affaire à son cabinet ; la première, Nafissatou Diallo, a été reçue hier 22 août 2011 et Dominique Strauss-Kahn le sera aujourd’hui même. Si le second a de la peine à contenir son soulagement, la première, elle, devra s’apprêter à vivre désormais un long et bien pénible chemin de croix dont nul ne peut aujourd’hui dire avec exactitude quand il s’achèvera.
Les insurgés libyens ont pris, le mercredi 6 juillet 2011, le hameau de Goualich à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli, obligeant ainsi les troupes de Kadhafi à battre en retraite sous les tirs d'artillerie, de canons et de mortiers. Toujours appuyés par leur fidèle et important allié, l’OTAN, les rebelles ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, leur objectif étant d'avoir Tripoli à portée de canon pour ne pas dire de se positionner à un jet de pierre de la capitale libyenne.
Le procès que l’on annonçait depuis plus d’une semaine a finalement eu lieu. Après deux décennies de règne sans partage, le couple Ben Ali/Trabelsi, réfugié en Arabie saoudite depuis le 14 janvier dernier, date de leur fuite, a été jugé. Pas moins de 93 chefs d’inculpation étaient retenus contre l’ancien couple présidentiel et quelques grandes figures du clan des potentats déchus, tous, sauf exceptions, à l’abri à l’étranger. Un handicap majeur qui n’a pas empêché la tenue du procès. Et vous parlez d’un procès !
Décidément, le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, ne manque pas d'idées : sa dernière en date notamment après son échec à faire élire son fils conseiller municipal pour l'imposer démocratiquement maire de Dakar ?
Un mois et demi jour pour jour après la mort d'Oussama Ben Laden, tué par les Américains dans une villa fortifiée d'Abottabad au Pakistan, son adjoint, Ayman-Al-Zawahiri, l'a remplacé. Un non-événement, puisque l'idéologue attitré de l'organisation djiadiste Al-Quaida était considéré, depuis quelques années, comme le successeur naturel de l'ancien ennemi public n°1 des Américains. Au demeurant, depuis quelques mois déjà, Ben Laden rencontrait ses commandants pour préparer sa succession.
Le représentant suprême d'al-qaida en Afrique orientale, le Comorien Fazul Abdulllah Muhammad, a été tué en début de semaine dernière à Mogadiscio en Somalie lors d'un banal accrochage à un barrage routier. Pour quelqu'un qui est dans la clandestinité depuis une dizaine d'années, est polyglotte et a pour spécialité de se déguiser et de filer entre les mains de ses traqueurs, mourir d'une façon si bête a quelque chose de pitoyable.
Depuis l’évacuation du président yéménite à Ryad, par suite de la violente attaque qui prit son palais pour cible, le 3 juin dernier, on aura noté un chassé-croisé de communiqués officiels émanant des autorités yéménites et dont le but évident aura été de minimiser la gravité de l’état de santé d’Ali Abdallah Saleh.